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Les défis d’aujourd’hui

“Rien n’est plus puissant qu’une idée dont le temps est venu.” Victor Hugo


Notre époque est confrontée à de nombreux défis. L’une de nos difficultés majeures consiste à concilier les impératifs de l’économie, de la recherche du bonheur et du respect de l’environnent. Ces impératifs correspondent à trois échelles de temps, le court, le moyen et le long terme, auxquelles se superposent trois types d’intérêts -les nôtres, ceux de nos proches et ceux de tous les êtres.

L’économie et la finance évoluent à un rythme toujours plus rapide. Les marchés boursiers s’envolent et s’écroulent d’un jour à l’autre. les nouvelles méthodes de transactions à très haute vitesse, conçues par les équipes de certaines banques et utilisées par les spéculateurs,permettent d’effectuer 400 millions de transactions par seconde. Le cycle des produits devient extrêmement court. Aucun investisseur n’est prêt à placer son argent dans des bons du trésor remboursables au bout de cinquante ans ! Ceux qui vivent dans l’aisance rechignent à réduire leur train de vie pour le bien des plus démunis et pour celui des générations à venir, Tandis que ceux qui vivent dans le besoin aspirent légitimement à davantage de prospérité, mais aussi à entrer dans une société de consommation qui encourage l’acquisition du superflu.
La satisfaction de la vie se mesure, elle, à l’aune d’un projet de vie, d’une carrière, d’une famille et d’une génération.

Elle se mesure aussi à la qualité de chaque instant qui passe, des joies et des souffrances qui colorent notre existence, de nos relayions aux autres; elle s’évalue en outre par la mesure des conditions extérieures et par la manière dont notre esprit traduit ces conditions en bien-être ou en mal-être.

Quant à l’environnement, jusqu’à récemment, son évolution se mesurait en termes d’ères géologique, biologiques et climatiques, de dizaines de millénaires, sauf lors de catastrophes planétaires dues à l’impact d’astéroïdes géants ou d’éruptions volcaniques. De nos jours, le rythme de ces changement ne cesse de s’accélérer du fait des bouleversements écologiques provoqués par les activités humaines. En particulier, les changements rapides qui se sont produits depuis 1950 ont défini une nouvelle ère pour notre planète, L’Anthropocène (littéralement l'”ère des humains”). C’est la première ère dans l’histoire du monde où les activités humaines modifient profondément (et, pour l’instant, dégradent) l’ensemble du système qui maintient la vie sur terre.

Pour nombre d’entre nous, la notion de “simplicité” évoque une privation, un rétrécissement de nos possibilités et un appauvrissement de l’existence. Pourtant, l’expérience montre qu’une simplicité volontaire n’implique nullement une diminution du bien-être, mais apporte au contraire une meilleure qualité de vie. Est-il plus agréable de passer une journée avec ses enfants ou ses amis, ou de les passer à courir les magasins ? Est-il plus plaisant de jouir du contentement d’un esprit satisfait  ou de constamment vouloir d’avantage -une voiture plus coûteuse, des vêtements de marque ou une maison plus luxueuse ?
"Le psychologue américain Tim Kasser  et ses collègues de l’université de Rochester ont mis en évidence  le coût élevé des valeurs matérialistes. Grâce à des études s’étendant  sur une vingtaine d’années, ils ont démontré qu’au sein d’un échantillon représentatif de la population, les individus qui concentraient leur existence sur la richesse, l’image, le statut social et autres valeurs matérialistes promues par la société de consommation, sont moins satisfaits de leur existence. Centrés sur eux-mêmes, ils préfèrent la compétition à la coopération, contribuent moins à l’intérêt général et se préoccupent  peu des questions écologiques. Leurs liens sociaux sont affaiblis et, s’ils comptent beaucoup de relations, ils ont moins de vrais amis. Ils manifestent moins d’empathie et de compassion à l’égard de ceux qui souffrent  et ont tendance à instrumentaliser les autres selon leurs intérêts. Ils sont, paradoxalement, en moins bonne santé que le reste de la population. Ce consumérisme immodéré est étroitement lié à un égocentrisme excessif."
En outre, les pays riches qui profitent le plus de l’exploitation des ressources naturelles, ne veulent pas réduire leur train de vie. Ce sont pourtant eux les principaux responsables des changements climatiques et des autres fléaux (accroissement des maladie sensibles aux changement climatiques, la malaria, par exemple, qui se propage dans de nouvelles régions ou à des altitudes plus élevées dés que la température minimale augmente) affectant les populations les plus démunies, celles dont, précisément, la contribution à ces bouleversements est la plus insignifiante. Un Afghan produit deux mille cinq cent fois moins de CO2 qu’un Qatari et mille fois moins qu’un américain.
"le magnat américain Stephen Forbes déclarait sur une chaîne de télévision conservatrice (Fox News), à propos de l’élévation du niveau des océans : “modifier nos comportements parce que  va se produire dans cent ans est, je dirais profondément bizarre.” N’est-ce par en réalité une telle déclaration qui est absurde ? le patron du plus grand syndicat de la viande aux états-unis quant à lui, est encore plus ouvertement cynique : “Ce qui compte, dit-il, c’est que nous vendions notre viande, ce qui se passera dans cinquante ans n’est pas notre affaire.”"
Or tout cela nous concerne, concerne nos enfants, nos proches et nos descendants, ainsi que l’ensemble des êtres, humains et animaux, maintenant et dans l’avenir. Concentrer nos efforts uniquement sur nous-même et nos proches, et sur le court terme, est l’une des manifestations regrettable de l’égocentrisme.


L’individualisme, par ses bons côtés, peut favoriser l’esprit d’initiative, la créativité et l’affranchissement des normes et des dogmes désuets et contraignants, mais il peut aussi très vite dégénérer en égoïsme irresponsable et en narcissisme galopant, au détriment du bien-être de tous.

"L’égoïsme est au cœur de la plupart des problèmes  auxquels nous faisons face aujourd’hui : L’écart croissant entre les riches et les pauvres, l’attitude du “chacun pour soi”, qui ne fait qu’augmenter l’indifférence à l’égard des générations à venir."

Texte extrait du “Plaidoyer pour l’altruisme” de Matthieu Ricard et mis en page par Les rallumeurs d'étoiles.



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